Début de la mission !Je décide d’étudier les lieux afin de voir quelle serait la meilleures façon de procéder, voyons voir, 3 Rue de St-Pierre Bloc A n°13, ce n’est pas comme si un saint avait sa place ici ironisais-je. Au seuil de sa porte, j’active ma ‘’voyance’’, je détecte une seule aura dans l’appartement, elle ne bouge pas, je ressens de la peur et de la colère en elle. Je décide de toquer voir sa réaction. Au son du bruit, il eut une poussée de stress et d’angoisse, son aura puait la peur, voyant qu’elle ne fit rien outre trembler, je parti regagner mon appart.
De la bas, je préparais le matériel, j’ais attentivement observé les lieux et j’ai vu une fenêtre qui donnait sur le salon directement, ce mec devait être stressé au point d’oublier de condamner les fenêtres, une simple balle devrait suffire, pas besoin de sortir les poisons. Je décide de me mettre en action demain, juste avant l’aube…
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4H30 du matin, J’ouvre les yeux et je me remémore le plan que j’ai élaboré hier : Je me place sur le toit du bâtiment qui se trouve en face de celui de Mcloss vers 5H30, et j’attends, j’attends qui se pointe pour pouvoir tirer, c’est tout. C’est l’une des grandes qualités d’un tireur, la patience. Parfois, on doit attendre deux, trois, voire plus de six heures le temps que la cible passe dans le viseur.
Avant de partir, je prépare mon sac : une bouteille d’eau, un gaz fumigène au cas où il faut fuir, casse-croute, une dague et un plan du quartier
J’enfile mon étui par-dessus mon dos et je monte sur le toit j’inspire un grand coup, l’air frais de l’aube me remplit les poumons. J’aime l’aube, les ivrognes sont déjà rentrés, et les travailleurs ne sont pas encore dehors, bref il n’y a personne, on se sent libre, on se sent puissant. Après ma petite minute silencieuse, je traverse le toit de l’immeuble et j’enjambe du haut du bâtiment la petite ruelle séparant le bâtiment d’en face, et je continue bâtiment après bâtiment, pate de maison après pate de maison jusqu’à l’immeuble fessant face à celui de Jigard, je regarde sa fenêtre depuis mon immeuble, pas de lumière, pas de mouvement, il doit encore dormir. Je sors mon arme de son étui, un magnifique sniper Z-01, un joli bijou que j’ai reçu il y a 6 ans. Je l’appel la
Karina, je sais pas pourquoi, c’est comme ça, c’est tout.
Je m’allongeai au bord l’immeuble, je mets en joue
Karina, je vise la fenêtre, et j’attends, j’attends. Je ne sais pas combien de temps j’ai attendu, le soleil est déjà levé depuis un petit bout de temps, il doit être dans les alentours de neuf heures, je ne sais pas ce qui se trame mais je n’aime pas ça, pas ça du tout : si il ne se pointe pas ça veut dire que soit il est parti, soit il est déjà froid…
J’attends encore une heure, la vielle qui habite en dessous prépare déjà son riz pour le midi. Quelle ironie, avec
Karina, je peux voir la marque du paquet du riz de la vielle, avec mon don je peux voir les gens même au travers des murs, je peux même les voir de l’intérieur, Mais je suis incapable de voir un vieux de cinquante ans qui habite en face.
Il est 11H, j’attends encore une heure, après je me barre, je n’abandonne pas le contrat, je pars juste, c’est tout. Je ferais des recherches dans les autres quartiers, il sera surement a Riverouge. Je réfléchi où il peut être quand soudain j’aperçois du mouvement dans le viseur de
Karina, soudain, Mcloss apparait.
Non, putain, il se trimbale en caleçon, en pantoufle et en robe de nuit, ce connard qui est recherché par les hommes de Siloss décide de faire une grâce matinée, ce type n’as vraiment aucune jugeote, il s’assoit a table, a ma merci. Je mets en joue
Karina je vise sa tête, pauvre Jigard, en train de boire son café sans songer que c’est son dernier acte. Il pose sa tasse, regarde pas la fenêtre, il me repère, je tire…
Suite de la mission